EuroBasket 2011 France Russie


Demie Finale

Vendredi 16 Septembre 2011

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 Le ciel de Kaunas était d'une pureté absolue lorsque l'équipe de France a levé hier soir la tête vers le score de sa demi-finale (79-71) et réalisé qu'une étoile répondait enfin à son nom. Après dix ans d'attente, d'amertume et de rendez-vous manques, Tony Parker et sa génération seront au tournoi olympique de Londres, le festival de Cannes du basket international. Après 76 ans d'omission, la France ira enfin en finale de l'Euro, la compétition la plus concurrentielle qui soit. Alors, ils ont fait les fous devant les caméras de Canal +, sans trop savoir comment chanter le billet pour les JO. Ils ont finalement opté pour un plus convenu « on est en finale, on est en finale. » Kevin Séraphin, le rookie, a saisi une trompette. Il n'a pas joué mais attend de retrouver les frangins Gasol demain en finale. Cette soirée magique ne sera pas éphémère. Même si dès aujourd'hui, ils franchiront la grande porte afin de préparer la finale face au rouleau compresseur espagnol, champion d'Europe en titre, programmée demain soir (20 heures). Une soirée comme celle-là ne peut pas durer qu'un soir ; elle va se prolonger un an. Jusqu'à Londres 2012 puisqu'ils y sont enfin, après deux olympiades manquées. Il y a un mois, ils y avaient passé une semaine en préparation, le temps de donner naissance à cette belle équipe. Ils s'étaient promis, jurés de revoir Big Ben avec le costume olympique. C'est fait. Et de quelle manière... Pincé par l'émotion, Vincent Collet est resté maître de lui-même, malgré l'intensité de l'instant.

Libérée de la tension et de la pression. « C'est une formidable victoire pour le basket français qu'il doit à cette belle équipe. C'est un grand moment de bonheur et une vraie récompense. On a ta place pour Londres qu'on était venus chercher. Si on avait perdu, il aurait fallu aller chercher la qualification pour les JO l'an prochain. On n 'en aura pas besoin. Cela ne nous empêche pas de rêver au moins pendant deux jours. Dimanche (demain) pour la grande finale, j'espère qu'on montrera un visage aussi conquérant que ce soir (hier). » Libérée de la tension et de la pression qui avaient réfrigéré son quart de finale face à la Grèce (64-56), la France a produit un petit chef d'œuvre de chaleur et de fluidité collective hier dans une demi-finale de haut vol, entre les deux équipes les plus athlétiques d'Europe. Elle a pris le contrôle du score dès le deuxième quart-temps et ne l'a plus jamais lâché même si elle a vacillé au retour des vestiaires et concédé trois égalisations, sans jamais rendre l'avantage. « On n'a jamais paniqué. Hier (jeudi), on était crispés car c'était le match qu'il ne fallait pas rater . On a vraiment profité de ce qu'on fait depuis deux mois. Les garçons ont montré une cohésion et un état d'esprit sans faille. Et du talent aussi car là, on a beaucoup mieux joué », appréciait l'entraîneur.

Nicolas Batum a démontré toute la soirée qu'il était certainement le meilleur ailier de l'Euro. Ali Traoré a surgi du banc pour relayer Noah et score quatre paniers tout en toucher près du cercle en quatre minutes. Et les Bleus se sont envolés (61-49, 33e). Même les variations défensives savantes de David Blatt - zone press sur la montée de balle et mi-aone mi-individuelle ensuite - qui devaient perturber Parker et De Colo ne pouvaient affecter la sérénité d'une équipe qui a shooté dans un fauteuil et atteint le point d'équilibre parfait dans l'alternance intérieur-extérieur. Traoré a ajouté un panier sur une passe de Noah. Ce dernier a verrouillé le rebond avec Batum dans l'emballage final. « C'est la raison principale de notre succès car les Russes sont très forts dans ce secteur», glissait Collet. Les Bleus n'ont jamais eu moins de cinq points d'avance dans les trois dernières minutes. C'est le moment que choisit leur boss Tony Parker, qui avait souffert dans le troisième quart, pour porter l'estocade en compagnie de Batum avec un trois points créé après une feinte et un petit shoot extérieur qui a fait très mal aux dernières illusions russes de Kirilenko et sa bande, champions d'Europe en 2007.









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