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Au lendemain de la qualification des Bleus pour les quarts de finale, c'était grasse matinée pour tout le monde. Hier midi, la vision de Mickaël Gela-bale traversant le hall de l'hôtel des sélections en s'appuyant sur des béquilles racontait tout de l'éprouvante semaine vécue par l'équipe de France. Elle en sort pourtant indemne avec six victoires en six matches, à la notable exception de son meilleur shooteur tombé au cœur du combat face à la Turquie. La récupération était donc à l'ordre du jour. « tes cadres sont au repos, annonçait d'emblée Vincent Collet. On est fatigués après six matches difficiles, à la vie, à la mort, tes gars sont un peu entamés, mais il fallait gagner contre ta Turquie. C'est pour Ça que Tony (Parker) est resté sur le terrain quand les Turcs ont commencé à revenir. On est aussi fatigués mentalement, car cela fait deux mois qu'on a commencé, il y a un peu de lassitude. » Le staff n'a pas pour autant prescrit de cure de sommeil prolongée. L'équipe de France sera debout ce soir dans le mini-soleil vert et or de la Siemens Arena de Vilnius pour affronter l'équipe la plus psychédélique du basket européen, cette Lituanie déjantée qui joue à la vitesse de la lumière. Dans une ambiance de night-club géant. « Mercredi contre la Serbie, ilyavait de la frénésie dans leur jeu et une adresse exceptionnelle. Au-delà, le plus impressionnant, c'est leur vitesse d'exécution, leur mobilité », observe l'entraîneur. Idéal pour rester éveillé, même si les deux rendez-vous à venir (la Lituanie, puis l'Espagne dimanche) sont d'un enjeu bien moindre que les précédents ou que... les deux suivants, le quart de finale mercredi ou jeudi prochains, et la demi-finale ou le match de classement décisif pour le tournoi pré-olympique. Comment gérer les jours qui viennent ? Vincent Collet cogite sur le sujet. « Il faut à la fois garder la dynamique, le rythme et donner un peu de temps (de repos) à nos leaders pour qu'on ait le maximum de fraîcheur et de jus. Mais tes deux adversaires qui viennent sont très dangereux, ils peuvent nous châtier et, ça, il faut l'éviter. Il va falloir jongler, et ce n'est pas facile », dit-il.
Dans sa gestion pragmatique des tournois, la France est souvent indécise. Et toujours perdante. Cette année, paradoxalement, elle n'est pas vraiment en position de choisir son adversaire en quarts car jouer la Lituanie et l'Espagne à la file, c'est jouer en contre. Et perdre sans jouer ne constituerait pas une préparation optimale avant un quart de finale. Son dilemme réside plutôt dans la gestion physique et mentale de ses leaders. Jusqu'à quel point tirer sur la corde ? « Cette qualification est un soulagement car on pourrait être dans la situation de la Serbie. Une nouvelle victoire contre la Lituanie nous assurerait une place dans les deux premiers. Sans Gelabale, cela serait un exploit considérable. Les Lituaniens ont aussi le droit d'être un peu moins performants, même si je n 'y crois pas trop », remarque l'entraîneur des Bleus, qui espère éviter la quatrième place du groupe, ce qui sera acquis si la Serbie ne bat pas l'Espagne aujourd'hui. En vue du quart, il doit un peu penser à la Grèce aussi, cette bête noire diminuée par les absences que la France de Parker, pour conjurer près de trente ans de malheur , rêve de faire rôtir lors d'un match aussi couperet que celui-là. « Si on se met à calculer, cela voudrait dire qu'on n'a pas progressé par rapport au passé. Au vu des objectifs, on se doit de ne pas avoir peur, d'y aller avec nos convictions, beaucoup d'envie et de sérénité », glisse Collet. Ceci est valable aussi pour ce soir, meme si tout laisse à penser que le banc sera largement mis à contribution si cela tournait vinaigre. Le vrai rendez-vous n'est évidemment pas celui là...
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