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Wimb.1974.Final.Connrs.Rosewall.twb22.mp4
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Ils ont 18 ans d'écart, et Rosewall jouait déjà sa première finale 20 ans auparavant. Et il y eut quelques esprits chagrins pour remarquer que c'était justement deux joueurs d'Intervilles qui avaient atteint l'ultime stade de la compétition. Beaucoup y ont vu la confirmation que les dirigeants de Roland-Garros faisaient fausse route: bannir de leur tournoi les joueurs d'Intervilles, c'était à n'en pas douter se priver des meilleurs, et donc nuire grandement au prestige de l'épreuve. La question était posée, elle n'allait pas faire changer d'avis les dirigeants de Roland-Garros, et Connors restera privé des Internationaux de France pendant 5 ans encore. Dans l'autre moitié du tableau, Connors, tête de série N° 3 se retrouve avec Nastase et Kodes. Il a un début très poussif dû probablement au manque de compétition des Intervilles. Au deuxième tour, Phil Dent lui résiste 5 longs sets et l'américain, à 8 partout au cinquième set n'en mène pas large. Il lui faut toute sa concentration pour conclure victorieusement un match bien laborieux. Le suite est plus facile et la forme de l'américain ira en s'améliorant. Seul Kodes en quart de finale le pousse au cinquième set mais sans réellement l'inquiéter. En demi-finale, il domine en quatre sets Dick Stockton, un jeune texan, champion universitaire américain en 1972, et qui eut la chance de rencontrer Nastase un jour où celui-ci avait envie de faire le pitre...
L'australien en rentrant sur le court y croyait-il vraiment ? On peut en douter tant Rosewall parut crispé tout au long de la partie: un service trop faible pour être suivi au filet, des retours de service téléphonés et tous interceptés facilement par Connors... Manifestement usé par les matchs précédents, Rosewall ne réussit rien de bon en face d'un Connors déchaîné. Il aurait fallu que celui-ci commette quelques erreurs pour permettre à Rosewall d'espérer rentrer dans la partie: il n'en commit quasiment aucune! Services, volées, passing shots, lobs, tout fonctionnait à merveille, et tout finissait sur les lignes avec une précision étonnante. Connors eut le mérite de gagner avec panache un match qu'il domina de bout en bout. Un score bien cruel pour Rosewall (6-1 6-1 6-4). A 39 ans, Rosewall vient d'écrire une des pages les plus glorieuses de sa carrière, et Connors à 22 ans, vient de commencer enfin la sienne.
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